Le « crowdfunding », ou « financement participatif » dans son acception française, se développe considérablement. Comment ça marche ?
Vous pouvez souscrire au capital d’une société pour lui apporter des capitaux et bénéficier d’une réduction d’impôt. De même, vous pouvez consentir, via des plateformes internet, un prêt d’argent à une société sans en devenir actionnaire. Vous devenez créancier de l’entreprise…
Le crowdfunding est également possible entre particuliers.
- Une technique avec des avantages et inconvénients
Les plateformes internet collectent des capitaux auprès de particuliers puis accordent des prêts avec intérêts à des sociétés, pour financer leur développement. Ce prêt rémunéré ne peut excéder 1 000 € par prêteur et par projet et sa durée ne peut excéder 7 ans.
Pour les petites entreprises qui en bénéficient, ce système leur permet d’obtenir des fonds plus facilement qu’en passant par une banque.
Le particulier « prêteur » participe au développement de l’économie réelle dans le secteur de son choix, en percevant en retour des intérêts réels et une satisfaction « morale »….
Le financement participatif peut être risqué : comment les sociétés sont-elles choisies ? Il n’existe aucune garantie en cas de défaut de paiement. Ainsi, dans le pire des cas, il est possible de perdre l’intégralité des capitaux prêtés.
- Et la fiscalité ?
Les intérêts perçus par le prêteur sont soumis au barème progressif de l’impôt sur le revenu. Il est possible d’opter pour un prélèvement forfaitaire de 24 % lorsque le montant total des intérêts perçus par le foyer fiscal n’excède pas 2 000 € au titre d’une année.
Bien entendu, ils sont soumis aux prélèvements sociaux au taux de 15,5%.
NB : depuis le 1er janvier 2016, les pertes subies en cas de non remboursement d’un prêt participatif sont imputables sur les intérêts de même nature au cours de l’année de non-remboursement et des 5 années suivantes.