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Donald Trump a bouleversé les palmarès au sein du Cac 40

21.05.2025 14:30 | Actualités, CGP, Juridique

Si les marchés européens ont plutôt bien traversé ces derniers mois, on constate, valeur par valeur, un immense écart entre gagnants et perdants.

On a beaucoup parlé des 100 premiers jours du second mandat de Donald Trump. Depuis son investiture, le 20 janvier, il a provoqué un tel bouleversement politique, géopolitique, économique que cela a, naturellement, eu des conséquences en bourse.

Entre la remise en cause du soutien militaire à l’Europe, l’annonce de surtaxes douanières colossales (dont certaines ont été reportées), un protectionnisme revendiqué qui fait désormais craindre que l’économie américaine ne tombe en récession, le président américain a semé la zizanie sur les marchés.

L’Europe s’en sort bien

Au plus bas, mi-avril, le Nasdaq Composite et le S&P 500, les deux grands indices américains, perdaient 17 % et 12 % depuis « Trump 2, le retour », et malgré une petite reprise, ils abandonnaient, encore 11 % et 7 % au terme de ces fameux 100 premiers jours.

En Europe, le choc a été moins fort. Le Cac 40 est même pratiquement revenu à ses niveaux de la mi-janvier. Mais cette stabilité de l’indice masque de fortes disparités : quand Stellantis a perdu un tiers de sa valeur, le champion Thales a augmenté la sienne de plus de 60 %.

Les perdants sont les groupes touchés par la guerre commerciale et une possible récession américaine qui entraînerait un fort ralentissement de la consommation. On y retrouve donc les sociétés du secteur automobile et les groupes de luxe – qui figurent dans le tableau ci-dessous – mais encore les acteurs de la publicité (-11 % pour Publicis Groupe), ou de la technologie tels STMicroelectronics ou Capgemini (-14 %).

Les valeurs défensives en tête

À l’autre extrémité, la bourse a plébiscité les acteurs de la défense, Thales en tête, portés par la nécessité de réarmer l’Europe, les sociétés aux revenus réguliers et peu présentes, voire absentes, des États-Unis comme les acteurs de la téléphonie (Orange, Bouygues), des concessions (Vinci) ou les financières (Société Générale, Crédit Agricole présentés dans le tableau) ou Axa et BNP Paribas, en progression de 17 % et 20 %.

Cela démontre que, contrairement à ce que disent ses contempteurs, la bourse est rationnelle et s’adapte rapidement aux modifications du contexte économique !

Mots clés : Bourse – Le Guide du Chef d’Entreprise

Source : Les Echos Publishing 2025 – Crédit photo : JRLPhotographer